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Université d’été du 14 juillet au 17 juillet 2022 au Château des Termelles à Abilly (37)

Dans son remarquable film sur la paysannerie française : Ce monde ancien. Les derniers Gaulois Patrick Buisson observe que la vie des paysans français jusqu’au années 1950 était plus proche de celle des paysans grecs décrite par Hésiode au VIIIème siècle av JC que de celle de leurs petits-enfants. En quelques décennies s’est opéré un changement de paradigme absolument radical. L’homme traditionnel était l’héritier d’un passé, d’un patrimoine. Il se sentait comptable d’un avenir, simple maillon d’une chaîne, soumis aux dieux, à la nature et à des institutions quasiment immuables. Aujourd’hui la notion d’enracinement est-elle encore pertinente à l’heure des migrations de masse et du triomphe de l’homo festivus sillonnant le village mondial ? Quels sont les défis à relever pour notre vieille civilisation, parfois lasse d’encore exister, alors que les maîtres mots du jour semblent être ceux de la mobilité, du nomadisme et de la mondialisation ? Enfin, à l’heure de la cancel culture, du wokisme triomphant et de la dictature sanitaire comment articuler, pour l’avenir, l’exercice des libertés fondamentales avec le service du bien commun. C’est à la découverte de ces enjeux de civilisation que nous vous convions. Cette rencontre sera également l’occasion de fêter dignement l’anniversaire de cette 30ème Université d’été, la première ayant eu lieu en 1992 sur le thème : « Une croix sur le nouveau monde ».

La civilisation occidentale. Ses racines. Ses défis. Son avenir.

Qu’est-ce qu’une civilisation ?  Toutes les civilisations se valent-elles ? Philippe Pichot-Bravard
Existe-t-il une civilisation européenne ? Laurent Dandrieu
La Tradition dans l’Église au risque de la cancel culture ? Roberto de Mattei
Folklore ou Tradition ? Korantin Denis

Comment disparaît une civilisation ?

Mythes et réalités du grand remplacement. Jean-Paul Gourévitch
Le wokisme contre la civilisation. Antoine de Lacoste 
Manipulation des masses et viol des foules. Jean-Yves Le Gallou 
L’UE contre la civilisation européenne. Bruno Gollnish   

Préserver et reconstruire

Libertés et civilisation au service du bien commun. Michel Boyancé
Retrouver et reconstruire des permanences. Jean-Pierre Maugendre

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1 réponse

  1. Il faut « à tout prix » préciser ou rappeler, à cette occasion, que tout un processus de « catéchisation » va souvent de pair avec la réception, la prise en compte, la mise en oeuvre et la transmission de tout un modèle de civilisation.

    Posons-nous donc la question de savoir comment, par qui, par quoi et pourquoi bon nombre de nos contemporains, aujourd’hui encore, acceptent d’être « catéchises » par les médias, conformément à telle conception dominante de l’intérêt général, des droits de l’homme, de l’individu contemporain, du consensus et des valeurs culturellement et sociétalement correctes, alors que ce sont les mêmes personnes qui ont en horreur toute catéchisation conservatrice ou traditionnelle, en général, et toute catéchisation ouvertement promotrice d’une conception catholique, alternative et globalisante, du bien commun, de la loi naturelle, de la personne humaine, de la vérité et des vertus libératrices et responsabilisantes.

    Donc, non seulement toute une catéchisation est indispensable à toute une civilisation, le travail de sape accompli par certains « catéchistes », médiatiquement et mondialistement corrects, dans ce domaine, s’apparentant à un hommage du vice à la vertu, mais en outre toute édification est tout aussi indispensable à une civilisation, ce qui permet de comprendre qu’une civilisation qui fonctionne avant tout, sinon seulement, à l’émancipation, et non à l’édification, court à sa perte, le sourire aux lèvres, comme on le voit au sein de la « civilisation des loisirs ».

    Enfin, il n’existe pas de réception et de transmission, dans la durée et en profondeur, d’un modèle de civilisation, sans que ce modèle soit porteur d’une spiritualité, ou, si l’on préfère, il n’existe pas de solidarité inter-générationnelle et multi-générationnelle, au sein d’une civilisation, sans que celle-ci soit sous-tendue par une spiritualité qui distribue du sens à l’intérieur de la communauté, comme dirait ou disait Tobie Nathan.

    A contrario, il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir que la civilisation actuelle, qui est le type-même de la civilisation dépourvue de spiritualité englobante ouverte sur une référence à la transcendance, est absurde, insensée, ubuesque à plusieurs titres, ce qui ne manque pas de poser des problèmes de santé publique et de sécurité publique.

    Un dernier point s’impose ici : bientôt trente ans après la parution du Catéchisme de l’Eglise catholique, en 1992, où en est donc l’utilisation effective de ce Catéchisme, dans l’Eglise catholique, non avant tout en vue de la restauration d’une civilisation chrétienne, mais avant tout en vue du maintien en vie, au sein même de l’Eglise catholique, d’une spiritualité un tant soit peu inspirée par l’Écriture, mais aussi par la Tradition ?

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