Eglise universelle: Cardinalis. La revue des cardinaux
Le No 5 de la revue Cardinalis vient de paraître. Hélène de Lauzun, sa porte-parole, en présente le projet éditorial qui est de permettre aux 228 cardinaux de faire connaissance entre eux. Ce numéro contient une présentation des cardinaux Parolin, secrétaire d’Etat, et Piacenza, à la tête de la Pénitencerie apostolique. A leur demande, les dubia adressées, sur différents sujets, au pape François, à l’été 2023, par les cardinaux Zen, Brandmuller, Burke, Sandoval et Sarah sont exposées ainsi que les réponses du pape et du cardinal Fernandez.
Eglise en France: Trouvera-t-il encore la foi sur la terre?
L’abbé Barthe vient de publier, sous le titre Trouvera-t-il encore la foi sur la terre?, un livre qui est un survol de l’histoire récente de l’Eglise avec comme nœud central le concile Vatican II. Cette histoire est traversée par l’opposition entre les catholiques dit intégraux ou intransigeants et les catholiques libéraux. Le point de litige étant constitué par la nature des relations à entretenir avec des pouvoirs politiques dont les principes sont issus de la Révolution française.
Eglise en Marche: Salon de la Liberté Scolaire le 6 avril
Depuis 2019, le salon de la Liberté Scolaire, Libsco, est le lieu de rencontre des acteurs des écoles indépendantes : directeurs d’écoles, enseignants, parents, éditeurs de manuels scolaires, etc. Anne-Françoise de Saint Albin, de la Fondation pour l’Ecole, présente le programme de cette journée qui aura lieu le samedi 6 avril à l’espace Charenton (Paris XII) : ateliers, conférences, stands et espaces de rencontre.
Les éditions Contretemps y tiendront un stand pour présenter leur collection de manuels scolaires, L’Œuvre Scolaire Saint-Nicolas.
Venez nombreux ! Nous serons ravis de vous y retrouver.
1 réponse
Puisque cette semaine a comporté le 11ème anniversaire de l’élection de François, en mars 2013, et puisque ce mois de mars 2024 va comporter le 66ème anniversaire du début du dernier printemps antérieur à l’annonce du Concile par Jean XXIII, le printemps 1958, il est bon de se poser la question suivante : quelle Eglise catholique, quel Corps mystique du Christ, les clercs néo-catholiques post-conciliaires vont-ils laisser aux catholiques de demain, disons aux catholiques des années 2030 – 2040 ? Quelle Eglise catholique de demain résistera et témoignera face au monde contemporain de demain ?
En particulier, quels catholiques auront le courage et la franchise de remettre en cause la distribution gratuite et le port obligatoire d’anti-tridentinisme, fallacieusement émancipateur ad intra et tendancieusement unificateur ad extra, et hier conciliaire conservateur, mais aujourd’hui non conciliaire ni conservateur, auquel nous avons droit encore plus depuis le début du pontificat de Francois que depuis celui de Jean XXIII ?
Plus précisément, pourquoi le monde contemporain devrait-il, et comment ce monde contemporain pourrait-il respecter une Eglise catholique qui ne se respecte pas elle-même, dans la mesure où les hommes et les femmes qui s’efforcent de respecter le plus possible les fondamentaux de la foi catholique, de la liturgie romaine, de la morale chrétienne et des sacrements de l’Eglise, le font non en conformité mais en contradiction avec l’évolution et l’orientation générales effectives de l’Eglise catholique, telles qu’elles sont permises, voire prescrites, par la majorité des évêques ?