Retour sur la Marche pour la Vie 2024

Dans un contexte dramatique pour la défense de la vie humaine innocente avec les projets de constitutionnalisation de l’avortement et de légalisation du suicide assisté, la Marche pour la Vie du 21 janvier 2024 a été un nouveau succès numérique avec 15 000 participants.

La partie priante de cette marche, en fin de cortège, a enregistré une nouvelle progression du nombre de ses membres.

Le chapelet organisé par SOS Tout-Petits et Renaissance Catholique, dirigé par le père Argouarc’h (Sainte-Croix de Riaumont) et l’abbé Rabany (Fraternité Saint-Pierre) a été récité aux diverses intentions de prière de cette marche :

  • les bébés avortés et donc tués
  • les femmes toujours blessées par ce drame
  • les pères souvent écartés d’une décision qui les concerne directement
  • la France enfin, en état de péché public, et qui, heurtée de plein fouet par un déficit démographique brutal, voit tout simplement remise en cause son existence.

C’est en tremblant que nous pensons au constat de George Orwell, qui n’est pas un père de l’Église : « Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice. »

Signe du terrorisme intellectuel qui règne sur notre pays, pas un seul député, sénateur ou dirigeant politique de premier plan n’était présent à cette marche. Pas plus d’ailleurs qu’un seul évêque de France, plusieurs ayant cependant assuré les organisateurs de leurs prières.

Après la veillée de prières pour la vie organisée le samedi 20 janvier à l’église Saint-Roch, il est apparu important qu’une prière publique de réparation soit menée face au scandale public que constituent les lois qui depuis des décennies s’attaquent à la vie humaine innocente.

Les disciples de celui qui est la « Voie, la Vérité et la Vie » ont chaque jour plus conscience de la dimension eschatologique de ce combat. Est-il insignifiant et anodin que le Président de la République et le Premier ministre, soit les plus hautes autorités de l’État, aient fait le choix public de ne pas être pères (« le poisson pourrit par la tête ») et que la famille ne soit pas même mentionnée parmi les attributions du nouveau gouvernement ?

Alors que les ténèbres recouvrent le monde, la prière publique de réparation et d’intercession n’est pas un refuge : elle est l’arme ultime !

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5 réponses

  1. « Pas plus d’ailleurs qu’un seul évêque de France n’était présent à cette marche », dites- vous dans l’article.
    Quoi d’étonnant puisque les évêques de France sont complices de l’avortement.
    La dame qui a fait voter la loi en 1975 (dont je ne veux même pas citer le nom) l’a reconnu : il y a eu un accord tacite entre les évêques et le gouvernement pour faire passer la loi. Si les évêques de l’époque (dirigés par les Marty Etchegaray) s’y étaient opposés la loi ne serait pas passée.
    Les évêques actuels ne valent pas plus cher que ceux des années 70 même si « plusieurs ayant cependant assuré les organisateurs de leurs prières. »
    C’est la trahison des évêques à tous les niveaux (foi, doctrine, morale, liturgie) à la suite de Vatican II.

  2. La prière publique de réparation est un devoir à l’égard de Dieu, gravement offensé par les agissements de notre pays. C’est aussi l’arme la plus puissante et la seule que nous puissions utiliser pour espérer modifier le cours des choses par une intervention divine. Car, comme le dit Saint Paul, ce n’est pas contre  »la chair et le sang » mais contre  »les forces du mal » qu’il faut se battre !
    Je me réjouis que Renaissance Catholique soit dans la  »partie priante » de la marche. Ce qui est désolant, c’est que la partie  »non priante » est constituée de très nombreux catholiques qui devraient se retrouver dans la  »partie priante ». Peut-être l’an prochain ?

  3. Je suis vraiment heureuse d’avoir participé à la marche pour la vie le 21 janvier à Paris dans la joie et la bonne humeur.

    C’était la première fois et j‘étais impressionnée par le nombre de jeunes présents, la conviction et la détermination avec laquelle ils s’engagent.

    Nos dirigeants font les sourds mais ce qui est plus triste c’est l’attitude de nos évêques qui auraient dû être en première ligne et ont brillé par leur absence.

    Ne baissons pas les bras et ayons confiance en notre Seigneur
    « car rien n’est impossible à Dieu ».

  4. Merci pour votre beau témoignage et pour votre participation.
    Je vous soutiens dans mes prières depuis les Hautes-Alpes.

  5. Ayant été présente à cette marche ( jusqu’à présent, je crois que je les ai toutes faites ) , et ayant été sensible au témoignage et à la joie de vivre de ce jeune homme trisomique du début de la marche, ayant constaté la profonde conviction des marcheurs à mes côtés, je suis néanmoins très déçue de ce nombre de 15000 marcheurs !
    Cette année, l’ enjeu est double: non seulement la VIE doit être considérée comme sacrée, mais imaginer que l’ on puisse inscrire le droit ou la liberté de l’ avortement , c’est-à-dire le CRIME dans la constitution de notre Pays LA FRANCE ,est une telle abomination que je ne comprends pas qu’ il n’ y ait pas eu une foule immense !
    Qu’une femme puisse dire » c’ est mon corps , mon choix » sans réaliser que NON ce n’ est pas QUE SON CORPS, qu’ il y a UN AUTRE CORPS, et qui a le DROIT de VIVRE AUSSI , veut dire que ce Pays, et tous ceux qui l’ ont gouverné et le gouvernent encore n’ ont plus aucun sens de Dieu ni du BIEN COMMUN .

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