Mgr Schneider témoigne de la crise de l’Eglise et de la civilisation – Le ZOOM – TVLibertés

Mgr Schneider, évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan, a publié « Christus Vincit – Le triomphe du Christ sur les ténèbres de notre temps ». Dans cet ouvrage, comme dans cet entretien, il revient sur son histoire et la persécution des catholiques en Union soviétique. Analysant les origines de la crise que vivent l’Eglise et la civilisation occidentale, il propose des pistes de redressement et trace un véritable programme de restauration de l’Eglise.

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3 réponses

  1. Bonjour,

    Il faut vraiment être très clair : la restauration, en plénitude, du christianisme catholique, avant tout sur le plan dogmatique et sur le plan liturgique, mais aussi sur le plan moral et sur le plan spirituel, au sortir des deux premières décennies d’auto-destruction qu’ont été les années 1960-1970, est précisément ce que Jean-Paul II et le futur Benoît XVI n’ont pas voulu,

    – d’une part, parce que cette restauration aurait été en contradiction avec leur inspiration intellectuelle et morale conciliaire, sûrement pas totalement transformatrice, mais sûrement globalement rénovatrice,

    – d’autre part, parce qu’une telle restauration aurait nécessité des mesures autoritaires, voire des sanctions disciplinaires, contre les dominicains, les franciscains, les jésuites et les évêques qui n’en auraient pas voulu.

    A cette restauration, qui aurait été difficile, qui aurait même nécessité de l’héroïsme, car elle aurait été conflictuelle, mais qui a été ( et qui est toujours !) nécessaire, et qui serait salutaire, Jean-Paul II et Benoît XVI ont préféré,

    – d’une part, la poursuite effective du décentrement du regard et du discours en direction de l’extérieur de l’Eglise, au moyen du développement du dialogue interconfessionnel oecuméniste et surtout au moyen de celui du dialogue interreligieux inclusiviste, d’une manière et dans des proportions inimaginables sous Jean XXIII puis sous Paul VI,

    – d’autre part, le déploiement officiel d’une forme ou d’un type de recentrage, notamment dans le domaine de la catéchèse, sur le plan liturgique, dans le domaine de la morale chrétienne et dans celui des sacrements de l’Eglise.

    Or, nous voyons bien, au moins depuis Assise 2011, que le recentrage officiel n’a pas conduit, lentement mais sûrement, à une restauration plus ou moins consensuelle et effective, mais a conduit au contraire à une préiode de quelques décennies, au terme desquelles les clercs catholiques qui sont rénovateurs des formes au point d’être transformateurs du fond (cf. Amoris laetitia), sont plus que jamais décidés à faire obstacle à cette restauration (cf. le récent motu proprio de François).

    Les catholiques les plus clairvoyants et courageux vont donc devoir choisir

    – entre la poursuite de la transformation fallacieuse du christianisme catholique en une espèce d’humanisme libéral et de panchristisme postmoderne, inspirée par l’idéologie du dialogue ad extra et par celle du renouveau ad intra,

    et

    – le lancement d’une véritable restauration, avant tout au service de la préservation et de la propagation de la foi catholique, en tant que théologale, et au service du développement de la vie chrétienne, en tant que surnaturelle.

    Ont-ils tous bien conscience de cela, et ont-ils tous bien conscience du fait qu’il s’agit-là d’un enjeu sous l’angle de l’anthropologie et de la civilisation occidentales, mais aussi d’un enjeu sous l’angle de la réapproriation, explicitement et spécifiquement catholique, donc à contre-courant, et non oecuméniste ni inclusiviste, de l’Ancien Testament, du Nouveau Testament, des Pères de l’Eglise et des Docteurs de l’Eglise ? L’avenir nous le dira.

    Bonne journée.

  2. Souvenons nous que -la tête de l’Église- c’est le Christ !
    Ce n’est pas Mgr Schneider…ni même le Pape.
    …il s’agit bien de discerner la Volonté de Dieu et de la mettre en pratique à partir de l’Évangile …non d’établir nous-mêmes un plan de ou « un programme de restauration »…

    1. Non Rebecca, tu n’as pas raison en disant cela.
      D-ieu le Père tente par tous les moyens de ne pas laisser dériver l’église de son Fils, car elle est son Fils. La souffrance du Fils c’est la souffrance de l’église.
      Aussi intervient-il, en suscitant des vocations chez les hommes qui le servent, comme il l’a fait dans l’ancien testament, avec des prophètes venus nous dire où se situe le Salut du peuple de D-ieu, son peuple élu. Et de redresser ce qui peut l’être, avant d’intervenir LUI même comme il l’a fait avec Noé. Et IL le fera, si ses prophètes ne sont pas écoutés.

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