IVG dans la Constitution : le consensus totalitaire

MANIF MPLV 4 MARS

Le vote du Sénat sur la constitutionnalisation de l’avortement a ouvert la porte à une réunion du Congrès le 4 mars prochain qui, sauf imprévu ou miracle, devrait valider l’IVG comme une « liberté garantie » par la constitution. Comme à l’Assemblée nationale, c’est à une très large majorité que ce texte a été adopté par 267 voix contre 50 essentiellement LR (41) et centristes (7). Les 3 sénateurs RN ont voté Pour. Il est loin le temps (1993) où dans son programme de gouvernement le Front national demandait « la remise en cause de la loi Chirac-Giscard-Veil de 1975 sur l’avortement ».

Il serait bien naïf de croire que cette constitutionnalisation de l’IVG sera sans conséquences. Trois menaces sont d’ores et déjà identifiées. D’abord la clause de conscience pour les professionnels de santé sera certainement remise en cause, leur refus de pratiquer des avortements étant considéré comme une atteinte à une « liberté garantie » par la constitution. Ensuite il deviendra interdit, à terme, d’émettre une opinion non favorable au « droit à l’avortement ». De même qu’il est déjà pénalement répréhensible de porter atteinte aux bien indéfinies, « Valeurs de la République », il sera demain proscrit par la loi de s’interroger sur le bien-fondé ou non de ce qui aura été consacré comme une liberté constitutionnelle. Enfin la limite du délai légal d’avortement à 14 semaines, hors IMG, ne résistera pas à la pression exigeant un avortement « libre et gratuit » jusqu’à la naissance. En effet, au nom de quoi mettre une limite dans le temps à une « liberté garantie » ? Mgr Aupetit, ancien archevêque de Paris, semble bien optimiste quand il écrit : « La France a touché le fond. Elle est devenue un état totalitaire ». D’une part le pire est toujours possible et d’autre part cela fait bien longtemps que la France est devenue un état totalitaire. En effet certaines opinions n’y ont pas droit de cité et vous excluent par le fait même de « l’arc républicain » et de toute forme de légitimité à vous exprimer hors des critères de respectabilité fixés par une éthique fondamentalement individualiste, matérialiste et hédoniste.

La Conférence des Evêques de France a publié un communiqué faisant part de sa « tristesse » et du fait qu’elle resterait « attentive au respect de la liberté de choix des parents décidant de garder leur enfant (…) et de la liberté de conscience des médecins et de tous les personnels soignants ». Il m’a remis en mémoire le constat de Mgr Gaidon, évêque de Cahors de 1987 à 2004 dans Un évêque français entre crise et renouveau (2007) :

« Nous n’aimons pas sortir d’un ton conciliant et recherchons avant tout le réconfort d’un consensus mou dans les domaines les plus sensibles (…) J’avais déjà repéré ces hésitations au moment de la loi sur l’avortement et constaté que nous n‘étions pas prêts à croiser le fer avec les politiques. (…) Nous n’avons pas à encenser un pouvoir politique dont le libéralisme moral a contribué à dégrader le climat de notre société (…). Nous ne devons pas trop vite passer l‘éponge sur les choix législatifs qui ont entraîné la banalisation de l’avortement (…). Nous paierons cher et longtemps ces décisions auxquelles nous avons opposé une bien médiocre résistance et un discours sans arêtes vives et accents vigoureux (…) J’ai l’impression d’avoir vécu ces années comme une lente dérive, au gré des modes et des langages convenus dans notre univers clérical et de me retrouver, (…) envahi par le sentiment d’avoir subi passivement les prises de position et les décisions de mes frères en épiscopat et suivi avec eux la pente des compromis plutôt que d’user du langage rugueux et prophétique des témoins et annonciateurs d’une Parole qui est “un glaive ».

J’ai fait un rêve. La CEF, galvanisée par l’exemple de Mgr Von Galen, évêque de Munster, dénonçant, en chaire, en 1941 l’euthanasie des handicapés, et celui de Mgr Saliège, archevêque de Toulouse, s’élevant publiquement en août 1942 contre la persécution des Juifs, prenait les décisions suivantes en signe de protestation contre ces nouvelles attaques contre la vie humaine innocente et afin de tenter de préserver la France de la colère de Dieu :

  • tous les évêques titulaires de la Légion d’Honneur (NNSS de Moulins-Beaufort (Reims), Ulrich (Paris), Delannoy (Strasbourg), d’Ornellas (Rennes), Le Boulc’h (Lille), etc.) démissionnent de la Légion d’Honneur et renvoient leur décoration au Grand maître de l’ordre national de la Légion d’Honneur : Emmanuel Macron ;
  • les élus ayant voté pour l’inscription de l’avortement dans la constitution ne pourront plus accéder à la sainte communion jusqu’à ce qu’ils aient fait publiquement repentance ;
  • ces mêmes élus ne pourront pas bénéficier d’obsèques religieuses à moins qu’ils n’aient demandé pardon pour leur péché public et ses conséquences ;
  • une annonce de ces décisions sera faite en chaire dans toutes les paroisses de France le dimanche 3 mars, veille du Congrès ;
  • le lundi 4 mars à l’heure solennelle du vote, le glas sera sonné dans toutes les églises de France ;
  • le même lundi 4 mars sera décrétée une journée de prières et de jeûne pour la défense de la vie humaine innocente. Des processions seront organisées dans toutes les villes épiscopales, menées par l’évêque, afin de demander aux élus de ne pas s’associer à ces décisions criminelles et d’implorer le pardon de Dieu, comme le firent en leur temps les Ninivites et ils furent exaucés.

Tout cela ne saurait être que symbolique diront les esprits forts, la place de l’Eglise dans la société moderne étant ce qu’elle est. Certes, mais face à la barbarie qui s’étend le monde a besoin de gestes forts inspirés par la radicalité de l’Evangile, selon la judicieuse réflexion de sainte Bernadette : « Je suis chargée de vous le dire, pas de vous le faire croire »ou encore« Le mensonge existera mais sans notre participation ».

La réalité à prendre en compte est complexe. D’une part comme vient de le déclarer la sénatrice LR du Gard Vivette lopez : « A 14 semaines un embryon est formé, c’est déjà un bébé ». D’autre part l’avortement est banalisé : l’écrasante majorité des Français y est favorable et 33% des Françaises y ont eu recours une fois dans leur vie. Les raisons de ces avortements sont multiples. Citons principalement la pauvreté, l’instabilité du « ménage », le refus du père d’assumer ses responsabilités, etc. Il est cependant parfaitement faux d’affirmer que ces avortements sont sans conséquences, sur l’enfant bien sûr, mai aussi sur la santé de la mère : https://eclj.org/abortion/eu/les-consequences-medicales-et-relationnelles-de-lavortement ?

Au service de la réalité il convient fondamentalement d’incarner la réflexion de Jacques Maritain à Jean Cocteau : « Il faut avoir l’esprit dur et le cœur doux. Sans compter les esprits mous au cœur sec le monde n’est presque fait que d’esprits durs au cœur sec et de cœurs doux à l’esprit mou ».

Rappels incessants de la vérité qui finit toujours par sortir du puits, parfois un peu mouillée, mais aussi immense compassion pour celles qui sont souvent les victimes d’un vieux fantasme masculin : pouvoir disposer à chaque instant, dans la plus totale irresponsabilité, du corps de la femme. Sans oublier l’aide matérielle à accorder aux femmes qui souhaitent conserver leur enfant dans des situations parfois difficiles.

Manifestation organisée par La Marche pour la Vie lundi 4 mars, de 15h à 19h, 3 rue Hoche à Versailles. Venez nombreux !

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22 réponses

  1. Nous rejoignons Marie et Joseph lorsqu’ils ont eu connaissance du massacre des innocents…
    Nous rejoignons Rachel … Un cri s’élève en France une plainte et des pleurs d’amertume. « …C’est Rachel qui pleure ses fils ; elle refuse d’être consolée, car ses fils ne sont plus. »

    Notre conscience des événements dramatiques qui se succèdent face à cette horde de politiciens infernaux hier… je ne sais pas comment les opposants ont pu garder leur calme… les textes de la Messe d’aujourd’hui m’aident à supporter la douleur… je vous partage un extrait du Deutéronome : « … avec nos cœurs brisés, nos esprits humiliés, reçois-nous, comme un holocauste de béliers, de taureaux, d’agneaux gras par milliers. Que notre sacrifice, en ce jour, trouve grâce devant toi, car il n’est pas de honte pour qui espère en toi…. »

    Plutôt que de nous tourner vers cette horde tournons-nous vers notre rédempteur…eux ils finiront bien par nous suivre au moins pour échapper à l’enfer vers lequel ils se dirigent tout droit.

  2. « J’ai fait un rêve. » Oui c’est bien un rêve car les évêques en 1975 sont restés silencieux sur l’avortement. Les Marty Etchegaray retrouvaient leur voix pour condamner uniquement les fidèles de la Tradition mais sur l’avortement rien.
    Depuis les années 70 les évêques issus de Vatican II sont très gauchisants, soixante huitard, voire marxisants.
    Dans les années 80 l’obsession des évêques n’était pas de combattre l’avortement mais la montée de ce qu’ils appelaient « l’extrême droite ».
    Decourtray ne disait pas un mot sur l’avortement mais n’avait pas de mot assez fort pour condamner un certain parti politique qui à l’époque était contre l’avortement (je dis bien à l’époque car ce n’est plus le cas aujourd’hui).
    Le communiqué des évêques auquel vous faites allusion n’est qu’un communiqué pour la forme.
    Le 8 décembre on verra les évêques -qui n’en sont pas à une trahison près- tout sourire entourer Macron pour la réouverture de Notre Dame de Paris. Le jour de l’immaculée Conception les évêques n’hésiteront pas à insulter la Sainte Vierge en s’affichant publiquement avec Macron.

  3. LA FRANCIA ricordi che ha usato un metodo sbagliato per castigare i corrotti: la ghigliottina. E’ vero che il re e i nobili non si comportavano bene ma bastava mandarli a lavorare e si risolveva tutto. Non per offendere ma noi Italiani non avremmo fatto una strage come quella compiuta dalla Rivoluzione Francese.- PER questo motivo siate implacabili : noi Francesi siamo un popolo civile e quindi non uccidiamo nessuno . Attaccate duramente facendo leva sull’orgoglio nazionale. Sia chiaro: voi avete moltissime ragioni per essere orgogliosi ma ogni tanto può giovane far sapere che si è superati dalla Italia .

  4. La république qui salit la France juxtapose dans ses textes l’abolition de la peine de mort pour les criminels et le permis de tuer les enfants considérés comme gênants: violation du principe de non-contradiction typique d’un pays totalitaire…

  5. Merci cher Jean-Pierre pour ce constat bien triste. Nos cœurs sont remplis de chagrin. Le pape croit que l’enfer est vide. Les évêques n’excommunient plus personne à part… les catholiques restés attachés à la messe traditionnelle. La peine de mort est abolie. Elle est rétablie pour les enfants à naître par les députés et sénateurs de la fille aînée de l’Église. Très cruelle épreuve, qui en appelle hélas bien d’autres, probablement bien pires. Rappelons-nous bien les paroles de Notre Dame à La Salette et à Fatima. Restons sur ses genoux, petit nombre qui y voyons, ayons à cœur de rester ses enfants chéris, malgré la tempête qui vient.

  6. Et qu’en pensent les géniteurs ? ont -ils eu leur mot à dire , ont ils voulu le dire ? Et où sont les parents des jeunes femmes qui ,avant la loi Veil, parfois les mettaient à la porte , le plus souvent s’efforçaient de « régulariser « , voire de s’impliquer dans l’éducation de l’enfant de leur fille « mère célibataire » ? on glorifiait même dans la chanson celles qui « avaient fait un bébé toutes seules »!!!! Et pourquoi on ne propose pas l’avortement aux Africaines en situation de précarité bien plus grande ? PARCE qu’on respecte leurs valeurs , dont la dignité de la maternité .

    1. Et les femmes qui se font violer et tombent enceintes ? Elles doivent porter l’enfant d’un criminel ? Et le violeur ils en penserait quoi ? Les cathos vous n’avez rien dans le ciboulot à part l’endoctrinement que vous avez subit, une chance que vous êtes en voie d’extinction.

  7. Un sujet pas (ou peu) évoqué est que l’avortement prive le père de sa paternité comme si l’enfant à naître était la propriété de la mère exclusivement. Comment les hommes deviendraient-ils pères si toutes les femmes avortaient ?

  8. La République française s’est distinguée dès son avènement par sa criminalité en exécutant la famille royale, des braves gens en particulier en juin – juillet 1794 comme le rappelle J. Bouflet dans son livre « Le charnier de la République ». Lorsque je suis arrivé à la Faculté de Droit, l’avortement était un crime jugé en Cour d’assises. L’avortement est toujours l’assassinat en bande organisée d’un bébé dans l’utérus de sa mère, biologiquement , c’est indiscutable. Or S. Veil a obtenu la « décriminalisation  » de ce crime selon l’adage  » nulla crimen sine lege ». Outre les observations que vous faites, il faut se demander si demain, l’assassinat d’une personne sur la rue sera encore punissable puisqu’il est permis intra utero? Et bientôt, ce sera le tour des vieux??? Ceci a été envisagé. Cela me rappelle les heures sombres du National Socialisme dont le diminutif est Nazie ! On se plaint du manque de natalité et on tue les bébés à naître, il y a ici une incohérence; il aurait été préférable et moins coûteux d’aider les femmes enceintes en détresse et tellement plus honorable. Je pense que Dieu ne pourra pas laisser longtemps sans châtiment notre pays à cause de tous ses crimes.

    1. Bien dit ! …et tellement réel !
      Petit détail tout de même : Monsieur le président ne se plaint pas du manque de natalité, il veut juste « réarmer la France » avec nos enfants…(Plus exactement : faire des survivants aux avortements de la chair à canon)… il a fait rire tout le monde avec sa formule mais c’est très sérieux donc dramatique. J’en rajoute une couche ou deux : Les seules lois qui sont passées au printemps 2020, (vous savez lorsque nous étions tous terrés chez nous) c’était les lois pour autoriser de tuer jusqu’à la naissance…. Et qui a t il accusé, en premier, de transmettre le virus ?… rappelez vous : les petits enfants !
      Alors oui nous attendons avec impatience que ça s’arrête !
      C’est une attaque frontale à la vie telle qu’elle nous est offerte par notre unique Créateur.
      Notre Père qui êtes aux cieux. …que votre règne vienne, que votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel…

    2. Tout un peuple en marche, au nom de pretendues valeurs et droit de disposer de son corps ( alors meme qu il sagit du corps d un autre etre dont on ecrasera la tete ds le ventre de sa mere…) vers , avec de telles bonnes intentions, rien d autre que l enfer. Un suicide collectif et un offense supreme faite a l humanite. Pauvre pays, pauvres de nous (pr ceux qui ont conscience et qui restent sans etre d accord ni pouvoir malheureusement s opposer a ce que de tels crimes soient institues au nom du bien).

  9. Merci beaucoup Théodule, demeurons dans la foi, l’espérance et la charité…Dieu passe par notre cœur pour rejoindre l’humanité déchue.

    Merci Jean-Pierre, vous m’avez presque fait sourire malgré les circonstances avec votre rêve … je fais le même.

    La France se réveille bien tard …le massacre des innocents a tellement duré !
    Continuons d’aimer, d’aimer en vérité de l’Amour même de Dieu, vivons et faisons vivre de la Vie même de Jésus.
    Que cette manifestation soit le témoignage de l’Amour inconditionnel de Dieu.

    1. – A l’attention de Jean-Pierre Maugendre –

      Les évêques néo-catholiques post-conciliaires ne sont pas très cohérents ou pas très crédibles, notamment sur cette question, puisqu’ils ne sont
      – ni contre la conception libérale de la dignité de la personne et de la liberté de la conscience en matière religieuse, d’où Dignitatis humanae,
      – ni pour cette conception libérale de la dignité de la personne et de la liberté de la conscience en matière morale, en matière de bio-éthique.

      C’est cette contradiction ou schizophrénie qui constitue l’une des origines de leur mollesse et de leur tiédeur, face à l’esprit du monde de ce temps.

      En tout cas, on ne voit pas très bien pourquoi et comment des hommes d’Eglise qui se sont ralliés à « l’évolution des mentalités » en matière religieuse pourraient s’opposer, avec davantage d’énergie et de fermeté qu’à l’heure actuelle, à cette « évolution des mentalités » en matière morale.

      A partir de là, on est en droit de se poser cette question : ces évêques, qui sont néo-catholiques post-conciliaires non seulement pour des raisons chronologiques et institutionnelles, mais aussi pour des raisons axiologiques (dans le domaine des valeurs) et intellectuelles (dans le domaine des concepts), notamment en matière religieuse, ont-ils bien conscience du fait que, dans le meilleur des cas, d’inspiration « conciliaire conservatrice » ils ne sont
      – ni contre le relativisme et le subjectivisme dans l’ordre du croire humain en Dieu,
      – ni pour le relativisme et le subjectivisme dans l’ordre de l’agir humain en ce monde ?

  10. Argument considérable :
    Donc le père qui est un être humain doué de sensibilité , d’intelligence et de sentiment ne pourra pas s’opposer à la décision d’avorter de sa femme ?

  11. Combien savent ce qu’il en est réellement lors de la conception? Pourtant la science a découvert tout le processus.
    Dès qu’un ovule est fécondé par un spermatozoïde, la nouvelle cellule montre un nouveau code génétique, (ni celui du père ni celi de la mère), elle prend immédiatement les commandes de sa propre gestation en pilotant le système hormonale de la femme. Sinon, elle aurait prochainement ses règles, ce qui se passe quand il n’y a pas fécondation-conception. Ce n’est donc pas « la chair de la femme », ce n’est plus la femme qui maîtrise le déroulement de la grossesse, mais le zigote, qui envoie des informations à l’utérus, pour qu’il se gonfle de sang en vue de la nidation et ainsi à chaque étape de croissance durant 9 mois. Intervenir volontairement pour contrer ce processus de vie est une faute grave, un abominable péché mortel pour celui qui saurait, une folie suicidaire pour un homme politique qui ignore la justice divine. Elle tombera sur la France, comme les prophéties nous l’ont annoncée…

  12. Au nom de la liberte a disposer de son corps ( alors qu en fait, on dispose du corps d un autre etre…) ce pays s enfonce sur un chemin pave de telles soi disbat bonnes intentions , et dont on sait malheureusement qu il mene en enfer. Pauvre pays, triste epoque.

  13. Marine Le Pen, une grande partie des cadres du Rassemblement National comme ceux de LR, ont voté pour l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution française.
    Tous ceux là se rangent parmi les adversaires de la civilisation chrétienne par opportunisme ou par lâcheté.
    Ils ont la mémoire courte.
    Les américains ont ouvert la voie au début du vingtième siècle.
    La principale institution scientifique eugéniste aux Etats-Unis avant la seconde guerre mondiale se trouve alors à Cold Spring Harbor (Long Island, New York).
    Elle est dirigée par Harry H. Laughlin pendant une trentaine d’année.
    Son prestige est tel, qu’en 1936, il est nommé docteur Honoris Causa de l’université de Heidelberg par les nazis.
    Ils vont suivre son idéologie mortifère et, hélas, faire bien pire. Il suffit d’entrouvrir la porte, ensuite il n’y a plus de limite.
    Quelques cas d’avortements légalisés par l’Allemagne hitlérienne :
    « Abortion, in other words, could be allowed if it was in the interest of racial hygiene…
    the Nazis did allow (and in some cases even required) abortions for women deemed racially inferior…
    On November 10, 1938, a Luneberg court declared abortion legal for Jews. »
    Réf. : Robert E. Proctor, Racial Hygiene : Medicine Under the Nazis, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press, 1989 (ISBN 0-674-74578-7, OCLC 20760638), p. 122–123

    Nous nous sommes mis dans une situation aberrante.
    Nous venons de rendre hommage à Maître Badinter à l’occasion de son décès en transférant son corps au Panthéon.
    Maître Badinter est adulé pour avoir supprimé la peine de mort pour les assassins au moment où le droit de mettre à mort des enfants innocents dans le ventre de leur mère va être inscrit dans la constitution. Cette inversion des valeurs est tout un symbole !
    En médecine, j’ai appris dans les années soixante, que la vie humaine commençait au moment de la conception. Que de chemin parcouru depuis.
    Aujourd’hui, la vie d’un enfant dépend de l’endroit où il se trouve, comme le démontre l’affaire Pierre Palmade.
    S’il meurt, suite à un accident, dans le ventre de sa mère, il n’a pas d’existence juridique. Le responsable ne peut être poursuivi pour meurtre.
    Par contre, s’il meurt alors qu’il a été sorti du ventre de sa mère, c’est un homicide !!!
    A l’heure actuelle, des groupes de pression veulent légaliser l’euthanasie des personnes âgées « dont la vie ne vaut plus la peine d’être vécue » !

    Des prêtres ont été déportés en camps de concentration, dont Richard Henkes, béatifié en 2019, mort à Dachau pour s’opposer à ces lois issues du paganisme antique et nous faisons de même.
    Cela nous promet une fois de plus du sang et des larmes. On ne se moque pas de Dieu.

  14. les hommes combattront (même si la cause semble perdue à court terme) et Dieu donnera la victoire à son heure

  15. Je regrette que vous n’utilisiez pas l’argument suivant.
    Cette loi repose sur l’affirmation publique et matraquée à l’envi, que les femmes doivent disposer librement de leur corps.
    Bien, mais en l’occurrence, c’est du corps d’un autre dont elles veulent disposer, et, de plus, pour le tuer. Donc la liberté dont elles se réclament se retournent en fait contre elles: leur corps, oui, celui d’un autre être humain, non.

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