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Revue N° 165 – version PDF

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Voilà maintenant une année que notre pays fait face à une pandémie qui a totalement bouleversé nos habitudes et nos manières de penser. L’heure d’un premier bilan a sonné alors que pour la première fois depuis plus de deux siècles tout culte public a été suspendu pendant plusieurs mois. Face aux confinements, déconfinements, puis reconfinements tout le monde a pu observer que les réactions des évêques de France étaient sensiblement différentes voire antagonistes. Que ce soit à propos des modalités de reprise du culte ou du mode de réception de la communion. Est apparue, au grand jour ce qu’un évêque a appelé une « foi catholique eucharistique théologiquement divergente ». En d’autres termes il n’y a plus aujourd’hui, en France, d’unité de foi parmi les catholiques qu’ils soient laïcs ou prêtres mais aussi évêques. Pour être franc, on s’en doutait. Cette année aura donc été l’occasion d’une clarification des positions des uns et des autres. En cela elle aura été, comme toutes les années, une année de grâces.

Sil est classique d’insister sur le mariage comme « cellule de base de la société » il est moins usuel de s’interroger sur les finalités du mariage. Or, en s’engageant dans la voie commune du mariage trop de futurs conjoints ignorent, en réalité, à quoi ils s’engagent. À leur décharge l’enseignement de l’Eglise, aujourd’hui sur les finalités du mariage, n’est pas toujours d’une parfaite clarté.  Il a paru utile de rappeler quelques vérités oubliées sur le mariage, dont l’une, et non des moindres, est que le mariage est, aussi, un acte de la volonté, à l’ombre de la croix.

Par le Motu Proprio Spiritus Domini du 10 janvier 2021 le pape François a autorisé l’accès pour les femmes aux ministères institués de lecteur et d’acolyte. En d’autres termes, de manière tout à fait officielle, les femmes vont désormais pouvoir accéder au service de l’autel. Bien sûr, certains verront là une nouvelle étape vers le sacerdoce des femmes. D’autres rétorqueront que depuis le Motu Proprio de Paul VI Ministeria Quaedam du 17 août 1972, supprimant les ordres mineurs-portier, lecteur, acolyte et exorciste- et le sous-diaconat, on ne devient désormais clerc que par le diaconat et donc que cette innovation ne change rien quant à l’impossibilité pour les femmes d’accéder au sacerdoce. Côme de Prévigny fait le point sur ce délicat dossier, bien caractéristique du mode de gouvernement du pape François.

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