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Informations complémentaires

Poids 0,600 kg
Auteur

Abbé Claude Barthe – François-Xavier Bellamy – Aymeric Chauprade – Joël Hautebert – Arnaud Jayr – Jean-Pierre Maugendre – Chanoine Benoît Merly – Abbé Guillaume de Tanoüarn – Guillaume de Thieulloy – François Vallançon

Format

490 pages, 15 x 21 cm

Éditions

Contretemps

Parution

Décembre 2023

EAN

9782916951294

Après la Chrétienté

24,00

Actes de la XXIIème université d’été de Renaissance Catholique

Il est un lieu commun d’évoquer « La fin de la chrétienté » (Chantal Delsol), « La France d’après » (Jérôme Fourquet) ou, plus emphatiquement, le processus de « décivilisation » (Emmanuel Macron) en cours. Que cela nous plaise ou non nous vivons dans une société postchrétienne. Nous respirons cependant encore, au moins dans nos communautés naturelles, certains parfums du temps où le christianisme et ses principes imprégnaient toute la société. Mais, cette respiration est de plus en plus difficile, la déchristianisation se poursuivant et l’Etat imposant de plus en plus obstinément des « lois sociétales », opposées à la simple loi naturelle, et de plus en plus radicales. Quelle place dans ce cadre reste-t-il pour ceux qui cherchent à vivre, en société, leur foi ? Quand des principes fondamentaux comme ceux de la liberté d’éducation ou le respect de la vie humaine innocente sont niés ? Quand font défaut les élites et les chefs naturels visibles réellement au service du Vrai, du Bien, du Beau ? Bref, « Après la Chrétienté » comment demeurer intégralement chrétiens et continuer à partager ce trésor qui donne un sens à nos vies ?

Philosophes, journalistes, ecclésiastiques, universitaires, hommes politiques, acteurs de terrain les intervenants réunis par Renaissance catholique apportent, chacun selon sa compétence et sa spécialité, un éclairage particulier sur le changement de civilisation en train de se dérouler sous nos yeux et sur les moyens, dans une société apostate, de continuer à témoigner de notre foi.

Participants aux tables rondes :
Thierry Aillet – Jacques Bompard – Marie-Amélie Brocard – Gabrielle Cluzel – Anne Coffinier – Laurent Dandrieu – Isabelle Fradot – Bruno Gollnisch – Michel De Jaeghere – Michel Janva – Xavier Lemoine – Arnaud de Malaussène – Philippe Maxence – Xavier Mirabel – Pierre Nicolas – Luc Perrel – Frédéric Pichon – Aymeric Pourbaix – Grégor Puppinck – Jeanne Smits – Jérôme Triomphe – Michel Valadier – Jean Vallier – Christian Vanneste – Thierry de la Villejégu

 

Dans la presse

France Catholique – N°3846, 23 février 2024, Fabrice Madouas

Une croix dressée, étonnamment lumineuse, dans les décombres d’un édifice dévasté par le feu : celle du chœur de Notre-Dame de Paris, juste après l’incendie du 15 avril 2019. La couverture de cet ouvrage, qui rassemble les Actes de la XXIIe Université d’été de Renaissance Catholique, résume parfaitement son constat : un champ de ruines mais une Croix, toujours glorieuse, qui semble braver l’adversité des temps comme un “signe de contradiction” – c’est d’ailleurs le titre de la première partie du livre. Il y aurait en effet bien des raison de perdre espoir : la banalisation de l’avortement, la promotion de l’euthanasie, la décomposition des familles… Mais peut-on se résigner à ces maux, corrélés à la déchristianisation de la société ? Et si l’on ne s’y résout pas, comment refaire un monde chrétien ?

C’est bien le propos de ce livre, et des intervenants à cette Université d’été dont on conviendra qu’ils ne sont pas d’un tempérament à baisser les bras : l’abbé Claude Barthe, l’abbé de Tanouärn, Michel De Jaeghere, François-Xavier Bellamy, Guillaume de Thieulloy… parmi d’autres. Allons à la conclusion, tirée par Jean-Pierre Maugendre, dont l’intervention souligne, dès son début, que les premiers chrétiens ont enduré trois siècles de persécutions avant l’édit de Milan (313) leur reconnaissant le droit de pratiquer leur culte : “Pour résister à ces entraînements mortifères, il est indispensable de disposer de points d’ancrage : paroisses, familles, écoles, communautés religieuses…” car “nous sommes faits pour vivre notre temporel en chrétienté”, disait Jean Madiran. Mais il ne suffira pas de “bâtir des espaces de liberté”, écoles, universités, médias, groupes de réflexion ou de prières. Il faudra aussi “former les cadres vers lesquels se tourneront les peuples” quand le moment viendra, car “la dissidence d’avec le mensonge doit rester un statut provisoire”. Un ouvrage à lire pour préparer la relève.

Politique Magazine – N°233, Mars 2024

Renaissance Catholique publie depuis maintenant plus de trente ans les Actes de ses Universités d’été. (…) Rien  n’est plus utile pour apprendre à penser. L’année 2013, il fut traité de l’après-chrétienté. Autrement dit comment rester chrétien, développer sa foi, vivre socialement et politiquement dans une société qui n’est plus chrétienne. Et donc il s’agissait de savoir comment une telle situation avait été créée, comment elle s’était institutionnalisée et, du coup, comment agir dans un tel cadre, sachant qu’en apparence tous les sursauts avaient abouti à des échecs, y compris les derniers grands combats, pourtant nécessaires, pour sauver l’institution du mariage, la liberté de la famille, le droit fondamental à la vie, l’enseignement catholique…

Les communications sont remarquables depuis Arnaud Jayr jusqu’à François-Xavier Bellamy, en passant par l’abbé de Tanouärn, Guillaume de Thieulloy, l’abbé Barthe, Joël Hautebert. Et les tables rondes animées par Marié-Amélie Brocard, Jeanne Smits, Jean-Pierre Maugendre, Michel De Jaeghere et Gabrielle Cluzel ont éclairé de leurs précisions les travaux des participants.

Remarquable, utile, à lire et à faire lire.

Le Figaro Histoire – N°73, avril-mai 2024

Comment faire survivre les principes chrétiens dans une société postchrétienne ? C’est à cette question que s’efforcent de répondre les auteurs de ce recueil des actes de la 22e université d’été de l’association Renaissance catholique. Église, État, loi naturelle, culture chrétienne, action politique, école… Des dizaines de contributions approfondissent ces sujets en prodiguant une analyse et une réflexion que l’on peine à trouver ailleurs. Parmi beaucoup d’autres, signalons un remarquable décryptage de François-Xavier Bellamy, qui montre comment l’injonction de l’Éducation nationale aux professeurs, “vous n’avez rien à transmettre“, n’est rien d’autre que la fidèle mise en œuvre du programme annoncé par l’Émile de Rousseau.

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