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Informations complémentaires

Auteurs

Monseigneur Athanasius Schneider et Aurelio Porfiri

Dimensions

150 x 210 mm

Pages

280 pages

EAN

9782916951232

Parution

24 septembre 2022

La Messe Catholique, de Monseigneur Schneider

22,00

Le sujet de la liturgie, de la messe est devenu de plus en plus brûlant au cours des dernières décennies. Il agite les esprits des clercs et ceux des laïcs, partisans de la réforme conciliaire ou adeptes de la liturgie traditionnelle.

Monseigneur Schneider place le débat à son juste niveau, s’attachant à approfondir la réalité du mystère eucharistique à la lumière de l’Écriture sainte et de la Tradition de l’Église.

La richesse doctrinale de ce travail n’est surpassée que par sa profondeur spirituelle.

Tous ceux qui aiment la liturgie, la messe, l’Église et sa Tradition tireront, en ces temps de confusion générale, grand profit de cette lecture à la fois très argumentée, profondément surnaturelle et néanmoins abordable.

 

Tu es Petrus – N°XXXVIII (avril – mai – juin 2023)

On aura beau essayer d’édulcorer le constat, mais il s’impose : on assiste depuis plusieurs décennies à une perte du sens de la messe. Le cardinal Ratzinger ne disait-il pas au sujet de la façon actuelle de célébrer : “Il s’agit bien plutôt pour les participants de s’assurer de leur communauté mutuelle et de sortir ainsi de leur isolement, dans lequel l’existence moderne enferme l’individu. Il s’agit de nourrir des sentiments de libération, de joie, de réconciliation, de dénoncer ce qui est nuisible et de donner des impulsions pour l’action. C’est pourquoi il revient à la communauté de créer elle-même sa liturgie et non de la recevoir de traditions devenues incompréhensibles : la communauté se représente et se célèbre elle-même.” Il ajoutait d’ailleurs : “La liturgie sans Église porte la contradiction en elle-même. Là où tous sont acteurs, pour que tous deviennent sujets, celui qui agit réellement dans la liturgie disparaît lui aussi, en même temps que le sujet commun, l’Église. On oublie, en effet, qu’elle devrait être opus Dei, que c’est d’abord Dieu qui agit et que c’est par son agir que nous sommes sauvés. En se célébrant lui-même, le groupe ne célèbre rien du tout. Il n’est pas motif à célébration. C’est pourquoi l’activité commune sécrète l’ennui. Rien ne se passe, en effet, si reste absent celui que le monde entier attend. […] On n’est même plus en droit de parler de liturgie, qui présuppose l’Église ; il ne reste que des rituels de groupe.

Si les causes de tels constats sont multiples, le remède en est pourtant simple. Il suffit de se réapproprier la doctrine catholique de la Messe. C’est en vue de faciliter cette entreprise que les éditions Contretemps nous offrent une traduction en français d’un livre de Mgr Athanasius Schneider : La Messe Catholique. Mgr Schneider est coutumier des ouvrages à contre-courant, qui dénoncent nettement les dérives comme ils enseignent clairement la doctrine de l’Église. Dans ce livre, il s’attache tout particulièrement à approfondir la réalité du mystère eucharistique à la lumière de l’Écriture sainte et de la Tradition.

Il est toujours aussi touchant de lire cet enseignement eucharistique que nous aimerions entendre proclamé partout. Dans ces temps de confusion généralisée, cette parole épiscopale fait beaucoup de bien.

Sedes Sapientiae – N°164

Mgr Schneider promeut une théologie théocentrique, à la gloire de la majesté de Dieu, et conforme à la nature humaine et à sa dignité de créature appelée à une louange éternelle. Sans cacher ses préférences pour les formes traditionnelles, l’auteur se propose d’étudier la messe tout court. Le livre parle à tout catholique sincère aimant la messe. Il se divise en douze chapitres qui passent en revue l’essence et les propriétés de la messe (“La messe est prière”, “La messe est adoration”, “… sacrifice”, “… écoute”, etc.). Pour appuyer chacun de ses propos, l’auteur cite les sources les plus autorisées d’Orient et d’Occident, moissonnant une véritable anthologie chez les Pères de l’Église et les écrits des saints, dans le magistère et l’Écriture sainte, qu’il cite longuement lorsque c’est nécessaire. Chose originale, il cite même les interventions des pères conciliaires à Vatican II. On médite sur la messe avec saint Jean Damascène et Benoît XVI, sautant du livre de l’Exode au concile de Trente, à saint François de Sales, en passant par saint Augustin, ou encore l’écrivain russe Gogol. Cette lecture diachronique, où s’exprime la foi de tous les siècles, fait vibrer le sensus fidei du lecteur. C’est là un grand mérite de La messe catholique : aborder de front un sujet grave, sans éviter les “questions qui fâchent”, mais en se haussant au niveau de la foi et du dogme. Démarche qui est par elle-même source d’unité, et qui rend audible non moins que puissant le plaidoyer pour une liturgie sacrée.

Una Voce – N°340

Ce livre, agréablement traduit de l’anglais par Jeanne Smits, est fondamental, essentiel, substantiel, nourrissant, car puisé aux sources mêmes de l’histoire de l’Église, de l’enseignement des papes, des prêtres et des saints qui se sont alimentés au miracle quotidien de la doctrine eucharistique. Il se compose d’abord de cinq chapitres dont les titres, à eux seuls, nous rappellent que la messe est l’événement le plus extraordinaire de l’histoire des hommes : l’Incarnation de Dieu, la Passion du Christ, le sacrifice de la Croix pour nous associer à sa résurrection ; la messe est prière, la messe est adoration, la messe est rituel, la messe est sacrifice. (…)

Par tous les aspects de la vie religieuse et sacramentelle qu’il analyse, par les précisions doctrinales et historiques qu’il apporte, par les attestations de saints, de papes, de théologiens du caractère sacré de la messe qu’ils évoquent, par l’honneur sacerdotal du prêtre qu’il rappelle, ce magnifique ouvrage nous invite, nous simples fidèles, à voir dans la messe le sacrifice et à nourrir notre piété pour les vivants et les morts en remettant aussi Dieu au centre de la liturgie, car “la liturgie n’est pas un bien qui nous appartient : elle est à Dieu, qui nous invite à participer à ce bien qui lui appartient”.

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